Hasard des jeux

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Nous pensions que l’affaire des terminal à conteneurs de Conakry et de Lomé n’auraient à connaître des débouchés que par la voie des procédures judiciaires initiées par Necotrans et Progosa. L’affaire ressurgit. Dans le cadre d’une information judiciaire confiée à des juges financiers et portant notamment sur des soupçons de « corruption d’agent public étranger », les bureaux de plusieurs dirigeants de la tour Bolloré ont été perquisitionnés. Les juges qui interviennent dans le cadre d’une enquête sur la société Prefaco – présente dans les jeux en Afrique – pensent que les liens entre cette société et Havas, filiale du groupe Bolloré, ont permis à ce dernier de bénéficier de facilités pour remporter les concessions portuaires en réalisant la campagne présidentielle d’Alpha Condé, en Guinée, et de Faure Gnassingbé, au Togo. Sans porter de jugement sur cette enquête, les premiers impactés par ce retour sur le devant de la scène de ces deux concessions seront les deux ports africains. Un proverbe africain rappelle que « lorsqu’un éléphant tombe, les fourmis trinquent ». Faire peser une incertitude juridique sur la pérennité des investissements sur un terminal nuit au terminal, pas forcément à son concessionnaire. Si demain le groupe Bolloré devait sortir du terminal de Conakry ou de Lomé, l’activité de ces deux ports seraient perturbée. En Afrique, des voix s’élèvent contre le groupe Bolloré, mais toutes les communautés reconnaissent qu’il est celui qui a le plus investi au cours des dernières décennies dans les ports africains.

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