De son côté, Petrobras, l’un des anciens fleurons de l’économie nationale, est embourbé dans un vaste scandale de corruption, dont les répercussions atteignent l’industrie navale de plein fouet. Ces incertitudes d’ordre politique et économique ont fini par créer une crise de confiance, notamment auprès des acteurs logistiques et portuaires. Le secteur, qui devrait être dopé par la nouvelle Loi des ports publiée en 2013, par les renouvellements anticipés de concessions et les lots de nouvelles concessions portuaires, se retrouve boudé par certains investisseurs. Pour preuve, les appels d’offres pour six concessions portuaires dans l’État du Pará. Ces derniers, qui devaient être lancés fin mars, ont finalement été reportés au 9 juin. Si le gouvernement a prétexté des défaillances techniques pour expliquer cet ajournement, la raison officieuse serait le manque d’intérêt des investisseurs.
Facteurs dissuasifsLes spécialistes se montrent d’ailleurs inquiets,…
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