Annoncée pour décembre dernier, la remise en activité du terminal du Verdon se fait toujours attendre. Premier visé: Europorte et la nouvelle Société de manutention portuaire d’Aquitaine, SMPA, créée pour la relance du Verdon. « Six mois de retard, sur un projet, c’est important. Quand une entreprise tourne à vide, cela ne va pas dans le bon sens », confie Pascal Reyne, p.-d.g. de SMPA qui a investi 10 M€ pour l’achat de portiques et de cavaliers. Autre acteur impacté: l’armateur MSC, qui avait lancé à l’automne une nouvelle ligne feeder pour justement anticiper le démarrage du Verdon.La livraison de l’outillage en novembre, les tests et certifications des engins seulement en début d’année, l’organisation des formations des dockers et grutiers ont été autant d’étapes qui ont, certes, nécessité du temps. Pour autant, ce sont également des négociations assez laborieuses sur le transfert du personnel manutentionnaire qui ont mis à mal des prévisions…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?