Faute de place, sans doute, le Financial Times n’a pas pu rappeler certains points. Un grand nombre de registres de complaisance sont de droit britannique et l’identité réelle des propriétaires de navires immatriculés aux Bermudes ou à Gibraltar n’est pas facile à connaître.Par ailleurs, depuis le 28 octobre 2014, date de la mise en service opérationnel de l’interface Marsur (Maritime Surveillance), toutes les marines militaires des États membres de l’Union peuvent mettre en commun, sur une base volontaire, leurs renseignements non directement liées à la Défense nationale. Tout ce qui touche à la surveillance (civile) maritime et à la police en mer est devenu facilement partageable, grâce aux contribuables européens. Si ces échanges ne se font pas ou mal, il pourrait revenir à la cour des comptes européenne d’aller y voir de plus près, si ses compétences le lui permettent, voire à l’Agence européenne de sécurité maritime, elle aussi basée à Lisbonne donc…
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