Le droit de réponse, nous y sommes souvent confrontés. Une virgule mal placée indispose, un mot prononcé que l’interlocuteur n’a pas voulu dire, mais qui est sorti malgré tout pendant une conférence, et nous voilà parfois contraints de publier un droit de réponse. Dans la doctrine juridique, le devoir constitue souvent la contrepartie du droit. Après avoir subi le documentaire, « Cargo, la face cachée du fret », sur France 5 le 8 février, je m’étonne de n’avoir ni vu ni lu, ni un droit de réponse ni même un texte répondant aux allégations avancées dans cette émission. Faut-il en déduire que les armateurs et l’ensemble des opérateurs de la supply chain maritime acceptent facilement d’apparaître pour des multinationales tentaculaires aux visées malicieuses? Tout ce monde vit caché dans un port grillagé, sans que les journalistes de France 5 n’aient jamais évoqué le code ISPS, qu’il exploite de la main-d’œuvre des pays émergents…
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