Les prix du Brent oscillent au gré des tensions internationales

Article réservé aux abonnés

Le résultat négatif du référendum grec du 5 juillet, le début des discussions entre les pays de l’Union européenne (UE) le 7 juillet pour tenter de résoudre la crise de la dette d’Athènes, puis les reports des négociations sur le nucléaire iranien ont entraîné des variations des prix du Brent qui devraient se poursuivre dans les jours à venir. « La tourmente grecque fait pression sur les cours du Brent retombant à leur plus bas niveau de mi-avril, soit 58,10 $ le baril à Londres et 53,91 $ le baril à New York », explique l’AFP dans une dépêche datée du 6 juillet. « Même si la Grèce consomme peu de pétrole avec 0,3 % de la consommation mondiale en 2014, c’est le risque de contagion et, dans le pire des cas, le risque d’une autre récession dans la zone euro qui a pesé sur les prix », continue l’AFP. Les cours se sont stabilisés le 7 juillet suite à l’annonce de la prolongation des discussions entre les pays du groupe 5+1 et l’Iran. Une levée des sanctions, même si elle n’est pas immédiate, pourrait se traduire par un afflux de brut iranien sur les marchés et retarderait toute reprise ferme des cours en 2015-2016, selon plusieurs analystes interrogés par l’AFP. Certains assurent même que « les exportations de brut iranien, actuellement à 1,4 million de barils par jour, vont augmenter discrètement bien avant la levée des sanctions ». L’oscillation des prix du Brent est aussi liée à une augmentation de la production de pétrole aux États-Unis et à un ralentissement de la demande chinoise.

7 jours en mer

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15