L’Espagne pense avoir une carte à jouer en matière de livraison de GNL comme carburant pour les navires de commerce, forte de la présence de six unités de réception, stockage et regazéification de GNL opérationnelles sur le territoire de la péninsule: Bilbao et El Ferrol sur la façade maritime Nord (en plus de celle de Gijón dont la mise en service a été reportée), Barcelone, Valence, Carthagène et Huelva en Méditerranée. Puertos del Estado a publié en septembre une étude sur le soutage au moyen de camions-citernes, qui contient les principaux éléments du cahier des charges à l’intention des autorités portuaires. Cet organisme estime que l’approvisionnement par camions-citernes est l’option la plus viable, du moins à court terme, dans la mesure où elle ne nécessite pas de nouvelles infrastructures. Quatre autorités portuaires (Algésiras, Barcelone, Carthagène et Valence) ont élaboré une version préliminaire d’un cahier des charges conjoint afin d’assurer l’approvisionnement par navires. Un projet pilote, conçu par ces quatre autorités portuaires (AP) conjointement avec Repsol GNL, devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. L’AP d’El Ferrol travaille de son côté sur un projet de cahier des charges pour l’approvisionnement à partir de l’unité de regazéification de Reganosa. L’idée des Espagnols est de capitaliser la position géographique de l’Espagne. Le port de Huelva voudrait approvisionner les navires qui traversent le détroit de Gibraltar; Ferrol, ceux qui longent les côtes de Galice.
Politique & réglementation
L’Espagne veut se positionner sur le marché du GNL comme carburant pour le transport maritime
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