« Je veux une France où les voyageurs et les marchandises circuleront plus facilement grâce à des transports plus performants et plus économes en énergie », a déclaré Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, dans son discours de présentation du plan d’investissement pour l’avenir (PIA) le 9 juillet. Ce PIA comprend une partie sur les transports et précise les décisions du gouvernement suite au rapport sur la révision du Schéma national des infrastructures de transport (Snit), par la Commission Mobilité 21, remis au Premier ministre le 27 juin. « En ce qui concerne les grands projets, le gouvernement partage les critères d’analyse proposés par la Commission et se fixe comme référence le scénario numéro 2 qui prévoit environ 30 Md€ d’investissements, tous financeurs confondus, pour mener des opérations prioritaires », a continué Jean-Marc Ayrault. En moyenne, compte tenu des cofinancements, l’effort de l’État sera supérieur à 5 Md€ par an pour la modernisation et le développement des infrastructures et services de transports en France, indique Matignon.
De nouveaux CPER de 2014 à 2020
Concernant le transport de marchandises, le PIA prévoit de « soutenir le transport combiné maritime et terrestre et les autoroutes ferroviaires ». L’importance de la continuité des itinéraires fret est mise en avant, « de manière à mieux relier les plates-formes portuaires de dimension européenne aux bassins économiques. Tous les investissements portuaires sont confirmés ». Les études des projets d’infrastructures nouvelles retenus par la Commission seront poursuivies. L’objectif étant que ces projets soient prêts dès que leur financement aura été stabilisé. De nouveaux contrats de plan État/Régions (CPER) vont être élaborés pour la période 2014 à 2020. Ces CPER comprendront un volet transport qui devra contenir obligatoirement « une approche multimodale ».