Les pilotes du Havre viennent de signer à Anvers un accord avec leurs homologues belges. Ce « mémorandum of cooperation » confirme un rapprochement qui s’est opéré au fil des dernières années. « Nous avons échangé avec eux car finalement, nous traitons les mêmes navires. Nous avons le même type d’écluses à passer. Par le passé, nous nous sommes rendus à Anvers pour voir leur simulateur ou encore pour assister au passage d’un gros porte-conteneurs dans une écluse » explique François Le Guern, le président de la station de pilotage du Havre. Les objectifs de cette convention sont la promotion d’un standard professionnel, adopté par les pilotes belges et havrais dans le but d’améliorer la sécurité, la protection de l’environnement mais également la fluidité du trafic maritime et la sûreté portuaire. Selon le président: « Il s’agit aussi d’échanger les documentations, les procédures et de partager régulièrement nos expériences respective ». François Le Guern précise que les pilotes d’Anvers viennent de signer le même type de convention avec les pilotes de Panama.
Le procès du directeur du Crédit Maritime renvoyé
Un renvoi pas tout à fait anodin. Le procès en appel de Daniel Bousquet, le directeur du Crédit maritime de Sète, suspendu le 10 avril par la Banque fédérale populaire, est exceptionnellement reporté au mardi 24 juin. Accusé de complicité de banqueroute dans l’affaire du manutentionnaire sétois Suquet, Daniel Bousquet devait comparaître à la barre de la Cour d’appel le mardi 13 mai. Mais l’avocat de l’administrateur provisoire du Crédit maritime Donat Branger, qui remplace Daniel Bousquet, a souhaité un renvoi. Renvoi accordé par le président de la Cour d’appel à deux conditions: que le renvoi ne se déroule pas quatre mois plus tard, comme il est généralement accordé et que la décision finale soit rendue au plus tard 15 jours après le procès. Aux alentours du 10 juillet donc, Daniel Bousquet sera définitivement fixé sur son sort. D’ici là, il rencontrera, accompagné de son avocat maître Phung, les membres du Conseil d’État le 26 mai. Si Daniel Bousquet gagne son procès en seconde instance, la Banque fédérale populaire, détentrice à hauteur de 20 % du Crédit maritime, devrait lui permettre de retrouver ses fonctions à Sète.