Pour résoudre un problème présenté comme celui d’« une carence de places de stationnement » sur l’entrée au terminal de conteneurs de Fos, le PAM a décidé de créer un ensemble de parkings destiné aux transporteurs routiers. Quatre emplacements de 6 000, 16 500, 9 400 et 15 700 m2 à proximité immédiate de l’entrée du môle conteneurs de Graveleau et représentant un potentiel total de 350 places seront mis en concurrence dès le mois de juin 2008, dans le cadre du lancement d’un appel à candidatures. « Cette initiative répond à la nécessité pour les ports d’optimiser l’organisation du transport routier de marchandises aux abords des terminaux. Parallèlement au fleuve et au ferroviaire, le mode routier assure en effet encore 80 % des pré- et post acheminements des conteneurs », souligne le PAM.
Il était temps. Les routiers et leurs fédérations dénonçaient depuis longtemps l’allongement du temps d’attentes et les problèmes de sécurité aux abords du terminal de Fos. On se souvient également qu’une caméra avait été installée à l’entrée du terminal pour vérifier les allégations des transporteurs routiers que niait le manutentionnaire principal du yard. Mieux vaut tard que jamais, ce parking de 350 places (interdit aux remorques de matières dangereuses) permettra de trouver enfin une solution. Ou plutôt une partie de la solution. Sur le terminal, tout le monde sait, en effet, que le nœud du problème se situait sur le gate d’Eurofos qui saturait à chaque afflux.
Il était temps. Les routiers et leurs fédérations dénonçaient depuis longtemps l’allongement du temps d’attentes et les problèmes de sécurité aux abords du terminal de Fos. On se souvient également qu’une caméra avait été installée à l’entrée du terminal pour vérifier les allégations des transporteurs routiers que niait le manutentionnaire principal du yard. Mieux vaut tard que jamais, ce parking de 350 places (interdit aux remorques de matières dangereuses) permettra de trouver enfin une solution. Ou plutôt une partie de la solution. Sur le terminal, tout le monde sait, en effet, que le nœud du problème se situait sur le gate d’Eurofos qui saturait à chaque afflux.
Le dédoublement de la route d’accès au terminal conteneurs avait déjà constitué un premier pas vers le desserrement de la circulation.
Tout comme l’arrivée de cinq cavaliers supplémentaires, qui avait permis d’accroître les capacités de traitement d’Eurofos. Dernière pièce au dossier, l’intégration récente des routiers au sein de l’UMF a dû également jouer dans la décision du PAM.