Charbon, tronçons d’Airbus et bientôt conteneurs

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Le développement du transport fluvial est en plein développement depuis quelques années sur la Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire. Ce trafic représente 3 Mt en 2007. Il s’agit essentiellement du charbon, transporté entre le terminal charbonnier de Montoir et la centrale thermique de Cordemais par la Compagnie ligérienne de transport (CLT). Mais depuis 5 ans, la CLT a commencé à acheminer également des tronçons d’A380 pour Airbus, entre les usines de Bouguenais et de Montoir. Ce qui représente 50 à 80 voyages par an.

Pour le port autonome, le transport fluvial est devenu une alternative crédible face aux autres modes de transport. « Nous menons une étude conjointe avec les partenaires du port, y compris au-delà de Nantes », explique Patrick Eschenbrenner, chef du service Prospective et Economie. L’intérêt: « décongestionner les routes, le pont de Cheviré. En outre, la taille croissante des navires accueillis dans l’estuaire rend difficile leur remontée du fleuve », précise Patrick Eschenbrenner.

Un nouvel opérateur, Marfret, doit ouvrir une ligne fluviale en septembre. Elle sera dédiée principalement au transport de conteneurs, entre Montoir et Cheviré. Cette navette sera assurée par une barge autopropulsée de 82 m de long, 9,50 m de large pour un tirant d’eau de 3,50 m. D’une capacité de 80 EVP, elle devrait assurer deux allers et retours par semaine, calés sur l’arrivée des porte-conteneurs à Montoir.

Optimiser les coûts logistiques

Vincent Tonnerre, en charge de la mise en route de ce service, précise que ce projet « est un projet de place. Tout le monde doit y trouver son intérêt ». L’objectif de cette ligne fluviale est aussi d’optimiser les coûts logistiques de pré et post-acheminement. « Nous proposons une tarification unique de 105 euros par trajet pour un conteneur de 20 comme de 40 pieds. Nous savons que les tarifs moyens pour les principaux transitaires sont de 200 à 210 € pour un aller et retour par la route », annonce Vincent Tonnerre.

Aussi, à Cheviré, Marfret va mettre en place un dépôt de conteneurs vides pour desservir par camions les industries du Sud-Loire. « Les principaux chargeurs y voient la possibilité d’augmenter les rotations du nombre de camions et d’éviter définitivement le pont de Cheviré », constate le représentant de Marfret.

Marfret s’associe à l’étude en cours avec le port autonome et la DDE sur la possibilité de remonter en amont de Nantes, par barges, jusqu’à Angers.

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