« Malgré les deux amendements apportés à la réforme portuaire, nous poursuivons la mobilisation. Nous estimons qu’il y a encore des améliorations possibles en termes de garanties pour les salariés. Pas question non plus que la loi soit votée avant qu’il y ait eu négociation. Or, pour l’instant, malgré ce qu’affirme le ministre, il n’y a pas eu négociation. Toutes les réunions organisées ont visé surtout à nous informer sur la réforme », s’emporte Jean-Yves Sanguinet, secrétaire général CGT au Port autonome de Bordeaux.
La mobilisation des manutentionnaires bordelais continue donc à battre son plein. La semaine dernière, 24 heures de grève ont été observées le 20 mai, jour de l’examen de la réforme par le Sénat, plus quatre heures de grève le 22 mai auxquelles se sont ajoutés la suppression de trois nuits par semaine et un arrêt de travail pendant le week-end. Aucune escale de navires n’a été annulée, mais les conséquences se sont faites lourdement sentir sur les délais de chargement et de déchargement des navires. Les mouvements de protestation doivent se poursuivre avec une grève de 24 heures programmée le 29 mai et la fermeture du port le week-end.