L’année de péripéties juridiques qui a accompagné le renouvellement de la délégation de service public (DSP) sur la desserte corse s’est révélée un lourd tribut pour la SNCM. Gérard Couturier, président de son directoire, en a chiffré le coût: les frais et le retard dans l’application du plan d’entreprise suspendu à la procédure auront coûté la bagatelle de 10 M€. La moitié des pertes que compte annoncer la compagnie en fin de cette année. Malgré ce bilan, la SNCM n’aurait pas dévié des clous fixés par le plan des repreneurs(1).
DES RÉSULTATS CONFORMES AU PLAN DE REPRISE"Encore publique, la compagnie tournait à 30 M€ de déficit en 2005, nous sommes passé à 20 M€ l’an dernier (Veolia Transports et Butler Capital ont pris effectivement la barre le 1er juin 2006). Sans ces dépenses imprévues, nous aurions atteint les 10 M€ cette année. L’objectif d’un budget en équilibre…
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