L’audience du 27 mars a examiné les dernières heures de l’Erika, les opérations de sauvetage de l’équipage et la polémique sur la nature du produit.À 5 h 15, le cdt Mathur constate que la coque du navire cède et envoie un message de détresse. Au Cross d’Etel, Jean-Luc Lejeune prévient le COM de Brest en demandant la mise à disposition d’un appareil de surveillance et d’un Super Frelon. Il examine si des navires sur zone peuvent porter secours à l’équipage. Il demande également aux stations SNSM de Loctudy et du Guilvinec d’appareiller deux canots au cas où l’hélitreuillage s’avérerait impossible du fait des conditions météo. Il est alors 8 h 05 et le navire se casse en deux. Les bases de Lann Bihoue et de Lannvéoc-Poulmic sont contactées pour l’envoi de moyens supplémentaires. Les 26 membres d’équipage sont finalement ramenés sains et saufs à Lorient. Pendant que le cdt Matur est interrogé par la gendarmerie, un avocat,…
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