Falmouth, l’un des plus anciens ports de la côte Ouest, va être transformé dans les cinq à dix ans à venir.
Considéré comme le troisième plus grand port naturel du monde, il est contrôlé par la société de réparations navales A & P Falmouth Ltd, membre du groupe A & P qui gère aussi les chantiers de réparations d’autres ports. Aujourd’hui, Falmouth dispose d’installations de réparations, de manutention et de soutage. Il est aussi fréquenté par les navires de croisières. En vue d’agrandir son champs d’activités, A & P envisage d’y construire un nouveau terminal de croisières sur le Queens Wharf. Selon une estimation, ce terminal devrait faire l’objet, à partir de 2012 et chaque année, de plus de 50 escales de navires transportant 100 000 passagers, de quoi assurer des recettes de 9 M£ (13,2 M€) pour l’économie de Falmouth et du comté des Cornouailles.
Les travaux incluent le dragage des approches pour recevoir des navires jusqu’à 350 m de long et la construction d’un port de plaisance pour 500 yachts. L’approfondissement du chenal devrait permettre d’obtenir plus de contrats de réparations et d’augmenter les trafics, déjà élevés, de soutes. Les installations de réparations seront transférées ailleurs sur les quais et disposeront de plus d’espace. La construction de quartiers résidentiels est aussi prévue.
A & P et la direction du port espèrent obtenir des financements auprès de l’Agence du développement régional du Sud-Ouest et de l’Union européenne dans le cadre du fonds Objective One.
Ce plan de développement a reçu un accueil mitigé à Falmouth même. Certains estiment qu’il va entraîner des pertes d’emplois et d’autres que le port a vraiment besoin d’être remis à niveau.
