Selon XRTC, consultant grec en financement maritime, chaque jour ouvrable, les banques grecques et étrangères accordent aux compagnies maritimes grecques un total de $ 29,6 millions de prêts; en hausse de 8,9 millions par rapport à 2004. Cela illustre le tropisme bancaire pour le transport maritime grec.
Le total des engagements des quarante huit banques actives sur le marché grec, dépasse les 36,3 Md$. Ces derniers ont fait un bond de 48 % entre juin 2004 et mai 2006; presque 14,6 Md$ de nouveaux prêts ayant été accordés durant cette période. Près de 91 % de ce montant ont été affectés aux navires de charge; et le solde au transport de passagers.
Dans le même temps, les armements grecs ont remboursé plus de $ 4,4 Mds; ce qui montre le bon niveau de liquidés des compagnies, estime XRTC.
Environ 84 % des besoins de financement du maritime grec sont couverts par des prêts bancaires dont la durée moyenne est de neuf ans. Le reste fait l’objet de montages plus complexes (entrée en bourse sur le second marché; augmentation du capital social; etc.).
La part de marché des banques grecques est de l’ordre de 18 %; derrière leurs homologues britanniques, 27 % et surtout, allemandes, 31 %.
La National Bank of Greece occupe la première place des opérateurs locaux avec 1,4 Md$ de prêts, juste devant Alpha Credit Bank, avec 1,3 Md$.
Apparue en 2002, la réduction des marges dégagées par le financement bancaire s’est poursuivie, passant de 1,34 % en 2002 à 1,08 % cette année. Ceci s’explique par la concurrence entre banques.
Outre ses activités de conseils, XRTC représente localement depuis février 2005, la banque Natexis Banques Populaires. Celle-ci voulait ainsi prendre pied plus solidement sur le marché grec. À cette époque, elle était engagée à hauteur de 1,5 Md$ dans le financement maritime. La répartition géographique était de 20 % en France; 30 % dans le reste du monde; 25 % en Asie et le reste sur le continent américain. Ou autrement dit: 20 % dans les pétroliers; autant dans les porte-conteneurs; et entre 10 et 15 % dans les méthaniers. Les $40 millions d’engagement sur le marché grec étaient alors jugés insuffisants.