En 2005, le fluvial et le fluvio-maritime ont réalisé un trafic de 20,8 Mt, en hausse de 6,4 %. "Cette performance s’inscrit dans un contexte national de croissance de 7,4 % en t/km", a rappelé le président du conseil d’administration du port, Jean-François Dalaise. La progression du trafic a été portée par la pâte à papier, les produits pétroliers, les engrais, les produits chimiques et les conteneurs. À l’inverse, le charbon et les produits métallurgiques ont ralenti cette croissance. La baisse du trafic de charbon semble aujourd’hui irréversible. Certes, la Compagnie parisienne de chauffage urbain continue d’alimenter ce courant avec un trafic moyen annuel d’environ 300 000 t à 400 000 t. EDF, pour sa part, a arrêté trois des cinq centrales thermiques de la région. En conséquence, le trafic charbon de EDF est voué à disparaître à terme. Quant à la baisse des trafics de produits métallurgiques, elle tient principalement à des facteurs…
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