Il est l’une des alternatives pertinentes pour traiter les émissions polluantes dans le viseur de l’OMI (NOx, SOx, particules fines) et une (toute petite) partie de la solution pour les prochaines échéances réglementaires (CO2) de 2050. Il n’est cependant pas encore parvenu à vaincre le scepticisme et/ou attentisme des armateurs et propriétaires de flotte. Les scrubbers, qui permettent de continuer à utiliser un fuel à 3,5 % moins cher, ont séduit plus massivement : plus de 10 % de la flotte mondiale en sont aujourd’hui équipés, 135 unités en cours d’équipement. Le surcoût de 15 à 20 % à la construction du navire au GNL, l’encombrement des cuves qui consomment de l’espace au détriment des conteneurs, la capacité des réservoirs, la disponibilité mondiale du carburant, le prix bas du HFO sont autant de freins. Selon les dernières données de Sea\LNG, un lobby industriel de promotion du GNL marin basé à Oxford, 175 navires au GNL sont actuellement en service,…
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