Sur la question irlandaise, le plan proposé par le Premier ministre Boris Johnson est finalement proche de la proposition initiale de l’UE qui demandait à ce que l’Irlande du Nord reste en union douanière européenne, afin d’éviter cette frontière terrestre dite « dure » avec la République d’Irlande, dont on craint qu’elle ne réveille des conflits éteints. Il remplace le « backstop », contenu dans le précédent plan de Theresa May, qui prévoyait que le Royaume-Uni resterait dans l’union douanière pour une période indéterminée, faute d’un accord frontalier avec la République d’Irlande.En vertu des termes du divorce révisé du nouveau Premier ministre, après une période de transition allant jusqu’à fin décembre 2020 et faute d’un accord sur les tarifs douaniers, l’Irlande du Nord sera de jure (statutairement) en dehors de l’union douanière britannique, mais de facto, partie intégrante. Les contrôles,…
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