Une réponse aux accusations, plurielles, chroniques, parfois exagérées, largement médiatisées, s’est longuement fait attendre. Cela fait des mois, qui se comptent désormais en années, que les paquebots (520 escales attendues en 2019) sont dans l’œil du cyclone sociétal à Marseille pour ses émissions chargées d’oxydes de soufre, d’azote et surtout de particules fines. Le sujet est explosif du fait de l’extraordinaire ascension de son port parmi les terminaux de croisière millionnaires, au 4e rang méditerranéen avec 1,78 million de croisiéristes. Ces dernières semaines, les responsables ont retrouvé de la voix. Le 28 juin, la direction portuaire annonçait un plan d’investissement de 20 M€ pour généraliser l’alimentation électrique à quai aux navires passagers à l’horizon 2023-2025. Ce que ne lui impose pas la réglementation, peu contraignante sur ce sujet, la Méditerranée ne faisant pas encore l’objet d’une zone d’émissions…
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