De la résilience ?

Aucun dirigeant ne manque de le souligner : ils doivent composer avec la faiblesse des volumes échangés, le ralentissement de l’économie mondiale, un coût du bunker qui entame les coûts d’exploitation sans parler de l’handicapante norme comptable IFRS 16. Pour autant, en dépit des tensions commerciales sino-américaines, les troubles au Moyen-Orient, l’imminence d’un Brexit, les transporteurs affichent des chiffres d’affaires à la hausse. Maersk a déclaré un bénéfice net de 154 M$ au deuxième trimestre de 2019, ce qui représente une amélioration significative par rapport à la précédente « non-performance » trimestrielle (une perte nette de 104 M$). Le groupe suspend ainsi son dévissage des cinq trimestres négatifs consécutifs qui ont suivi sa restructuration avec la cession de ses actifs dans l’énergie. La volume transporté a augmenté de 1,4 % mais aussi les taux de fret moyens (+ 1,5 % en glissement annuel). En revanche, l’activité…