« Il n’y a pas au monde d’autres activités plus volatiles que le vrac sec. Le segment peut être diaboliquement rentable et vous faire gagner des sommes folles et anormales en un seul jour et à d’autres moments être dramatiquement producteur de pertes et de soucis », décrit un armement spécialiste du secteur. Depuis quelques années – à vrai dire depuis la crise financière de 2008 – les attentes concernant ce segment sont élevées, tant les années de déprime se sont enchâssées au cours desquelles les taux de fret pour les capesize (BCI), les panamax (BPI), les supramax (BSI) et les handysize (BHI) étaient si corsetés qu’ils étaient parfois proches des coûts d’exploitation des navires voire inférieurs. 2016 fut particulièrement difficile. 2017 avait offert un bol d’air grâce à une plus grande discipline du secteur dans la gestion des capacités. 2018 fut tout en zigzag. Ces derniers jours, les indicateurs du vrac sec, qu’on considère…
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