Une prévention des risques « inefficace »

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Le Danish Maritime Accident Investigation Board (DMAIB), équivalent du Bureau enquêtes accidents mer en France, a publié le 30 août 2017 son rapport sur le naufrage de deux coques de service de l’armateur Mærsk. Le Mærsk-Searcher et le Mærsk-Shipper, tous deux destinés à la démolition dans un chantier en Turquie et remorqués à couple par le remorqueur Mærsk-Battler, lui aussi voué à la démolition dans le même chantier, ont coulé au large de l’île de Sein dans la nuit du 22 décembre 2016. Pour le DMAIB, ce naufrage constitue « un accident systémique », c’est-à-dire que « les circonstances locales et techniques qui se déroulent à bord du remorqueur Mærsk-Battler pendant le voyage ne peuvent être isolées des événements organisationnels précédant » le départ. Le DMAIB estime que des mesures ont été prises pour atténuer les risques. Mais ces mesures ont été « inefficaces » car elles privilégiaient « une prévention des facteurs de risque de manière isolée et non pas en interaction ». Pour l’association Mor Glaz, ce rapport « démontre les circonstances diverses accumulées, ni professionnelles ni respectueuses d’aucune règle de remorquage ». Pour Mor Glaz, le DMAIB montre les inexactitudes de l’armateur concernant les fluides à bord. Elle conclut : « Il nous est donc permis de douter de l’authenticité du passeport vert qui avait été fourni aux autorités françaises et de l’absence de pollution pour l’environnement marin de ses deux coques qui reposent au large des côtes bretonnes. »

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