Un communiqué daté du 24 mai a annoncé que la fusion entre Hapag-Lloyd et UASC était conclue définitivement. Les deux actionnaires majoritaires d’UASC, Qatar Investment Authority – par l’intermédiaire de sa filiale Qatar Holding LLC – et le Fonds d’investissement public du Royaume d’Arabie Saoudite, deviennent de nouveaux actionnaires clés d’Hapag-Lloyd. L’accord sur le regroupement des deux entreprises a été signé à Hambourg dès juillet 2016. Depuis, une dizaine d’autorités de la concurrence à travers le monde ont donné leur approbation.
Avec 230 navires (dont 58 d’UASC) et une capacité de la flotte partagée d’environ 1,6 MEVP, Hapag-Lloyd prend la cinquième place sur le marché du transport conteneurisé. Sa flotte constitue l’une des plus jeunes de l’industrie avec un âge moyen de navire de 7,2 ans. Au centre de l’intégration se trouve la combinaison des 118 services Hapag-Lloyd avec les 45 services UASC. Ce processus va durer jusqu’à la fin du troisième trimestre. L’entité combinée disposera d’un volume de transport annuel estimé à plus de 10 MEVP. Hapag-Lloyd prévoit de réaliser des synergies annuelles de 435 MUS$ suite à la fusion. Une part importante de ces économies devrait être réalisée au cours de l’année 2018, alors que le montant total devrait être atteint en 2019. La fusion devrait avoir des conséquences sur le personnel avec la suppression de 12 % des 11 000 emplois sédentaires du nouvel ensemble, soit 1 300 postes. Les 2 100 navigants ne seraient pas concernés par ces suppressions.