Alors que le groupe armé houthi continue de cibler les navires marchands en mer Rouge, les armateurs réorganisent leurs services sans passage par le canal de Suez. De leur côté, les fabricants et détaillants intègrent progressivement les retards de livraisons dans leur organisation, moins préoccupés par le risque d'interruption de production que par une éventuelle envolée des coûts de transport.
« La crise du transport maritime en mer Rouge », comme les analystes qualifient désormais la situation résultant des attaques de la faction houthie en mer Rouge contre les navires marchands, a poussé depuis décembre une partie des armateurs à éviter le passage par le canal de Suez au profit de la longue route historique, le long de l'Afrique australe.L’une des voies navigables les plus fréquentées au monde, par où transitent 30 % du trafic mondial de conteneurs et 12 % du pétrole, avait déjà perdu, fin janvier, 40 % de son trafic selon la Conférence des Nations unies…
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