Shell abandonne un projet éolien flottant pilote à Belle-Île-en-Mer

Shell et ses deux partenaires doivent renoncer à leur projet à Groix et Belle-Ile-en-Mer, un site pilote d'éoliennes flottantes, en raison de la hausse des coûts et de problématiques techniques et administratives, confirmant ainsi une information des Échos.

D’un coût de 300 M€, le projet porté par un consortium piloté par Shell et composé de la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et de l’entreprise chinoise CGN, devait permettre de tester trois éoliennes flottantes, technologie sur laquelle compte la France pour atteindre son objectif de quelque 40 GW (environ 50 parcs) d'ici 2050.

Mais le projet breton « a été confronté à plusieurs défis techniques, commerciaux et financiers, le tout dans un contexte de coûts en constante augmentation et de contraintes très fortes, en termes d'inflation et de chaîne d'approvisionnement », a expliqué le consortium dans un communiqué en date du 15 novembre. « Les conditions économiques liées au projet ont été significativement modifiées, remettant en cause, pour l'ensemble des partenaires du consortium la viabilité économique du projet ».

Selon Les Échos, le projet s'est en particulier heurté au retrait de General Electric, qui devait fournir les éoliennes de six MW mais s'est recentré sur la fabrication d'équipements aujourd'hui plus puissants, puis de celui du fabricant de flotteurs Naval Group, qui a cédé son activité dans l'éolien flottant. 

Shell avait repris le projet en 2019 en rachetant la société Eolfi, ex-filiale de Veolia et pionnier de l'éolien flottant.

La rédaction

Fil Info

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15