En 2022, les installations de scrubbers ont chuté de 24 % par rapport à 2021, soit 399 navires équipés l’an dernier. Actuellement, 13 % des vraquiers, des porte-conteneurs et des pétroliers ont opté pour ces dispositions d’épuration des gaz d’échappement qui permettent de continuer à utiliser le fuel lourd, moins coûteux que son équivalent à basse teneur en soufre (VLSFO).
Selon le Bimco, la part des navires avec scrubbers devrait augmenter dans les années à venir alors que 17 % des navires figurant dans les carnets de commande des chantiers navals ont prévu de les intégrer. Toutefois, ils ne représentent que 24 % de la capacité du carnet de commandes. « Plus la prime VLSFO est élevée, plus l'investissement est intéressant, car la période d'amortissement est plus courte, rappelle Niels Rasmussen, analyste en chef du transport maritime.
Le 31 décembre 2019, à la veille de l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation de l'OMI, la prime de prix pour le VLSFO dans six des plus grands ports de soutage s'élevait en moyenne à 347 $/tonne. Depuis, elle est plus proche des 150 $/t. « Elle a été aussi basse que 50 $/tonne pendant une période prolongée en 2020 et aussi élevée que 400 $/tonne en juin/juillet 2022 », constate Niels Rasmussen.
La rédaction