D’une superficie de 8 000 m2 à terme, l’usine que projette Gen-Hy à Montbéliard (Doubs) sera opérationnelle courant 2023, moyennant un investissement hors immobilier de 15 M€. Elle fabriquera des électrolyseurs d’une nouvelle génération qui, selon la start-up, permettra d’augmenter les rendements de l’électrolyse de près de 20 % et utilisera des métaux non rares, sourçables en France.
Dans ce projet qui a nécessité cinq ans de R&D avec des laboratoires français, la société issue de la société francilienne FlexFuel Energy Development (à l’initiative notamment des kits bioéthanol pour véhicules) bénéficie de l’appui de la direction générale de l’Armement (DGA) et du financement de collectivités locales.
Un tissu productif restreint
Alors qu’il n’existerait que sept producteurs de membranes (toutes technologies confondues) au monde, Gen-Hy entend maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur de l’électrolyse : la production des membranes jusqu’aux dépôts catalytiques mais aussi l’intégration des générateurs d'hydrogène.
Pour rappel, l’hydrogène vert est obtenu grâce à la technologie de l’électrolyse (sous l’action de l’électricité issue des énergies renouvelables, l’eau est décomposée en oxygène et en hydrogène). En connectant par exemple un électrolyseur à des fermes éoliennes ou à des panneaux photovoltaïques, il devient possible d’utiliser directement de l’électricité verte.
La rédaction
Photo : ©Gen-Hy