En décembre, moins de la moitié des porte-conteneurs en opération sont arrivés dans les ports à temps, d'après l’indicateur de Sea-Intelligence, qui passe en revue 34 routes commerciales et plus de 60 transporteurs.
En décembre, La fiabilité horaire a chuté à 44,6 %, soit le cinquième mois consécutif de baisse à deux chiffres. L’indice n’a jamais été aussi bas depuis que Sea-Intelligence l’a introduit en 2011. Hamburg Süd a été le transporteur le plus ponctuel (55,3 %). Seuls HMM et ZIM ont enregistré une amélioration. La constance de Maersk a perdu 27,5 points.
La reprise inattendue de la demande dans le secteur du transport maritime par conteneurs, principalement due à l'augmentation de la demande aux États-Unis, épuise les capacités. Le phénomène exacerbe la congestion des ports, ce qui a inexorablement un impact sur les transit-time.
Conjugaisons de facteurs
« Les pénuries de main-d'œuvre et les interruptions de travail dans certains ports ainsi que divers goulets d'étranglement à l'intérieur des terres aggravent la situation. En conséquence, les navires attendent dans les files d'attente beaucoup plus longtemps que la normale en Asie, en Amérique du Nord et aussi dans certains autres ports, ce qui fait que les navires ont des jours, et dans de nombreux cas plus d'une semaine, de retard sur leur horaire normal », a défendu le PDG de Hapag-Lloyd, Rolf Habben Jensen.
« Avec la congestion généralisée des ports et le fait que les transporteurs ne libèrent toujours pas de capacités, en particulier sur les grands axes, même pas pour le Nouvel An chinois, les chargeurs pourraient ne pas voir d'amélioration de la fiabilité des horaires avant le deuxième trimestre », indique le consultant.
La plupart des armateurs soutiennent au contraire que leurs flottes sont entièrement déployées. Le nombre de navires inactifs est désormais à un étiage bas après avoir atteint des niveaux historiquement hauts ces derniers mois.
La rédaction
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