Le fret ferroviaire est tellement hors rail en France que l’on en vient à se demander si un jour il est entré en gare. Il est à la fois un serpent de mer et un nœud gordien.Les plans de relance se sont succédé au rythme des alternances politiques, soit quasiment tous les cinq ans. Les Assises du ferroviaire de 2011 structuraient déjà la relance autour de quatre axes : l’autoroute ferroviaire, l’essor du combiné, la desserte des ports et les opérateurs ferroviaires de proximité.
Les incantations de colloques, promouvant ce mode idéal pour le développement des corridors de fret européens, se sont relayé comme un mantra. Or... comme l’avait pensé tout haut (en 2012) l’ex-pré-sident fataliste de la SNCF Guillaume…
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