La France, l'Espagne et le Portugal ont décidé le 20 octobre l’abandon du projet de gazoduc MidCat, défendu par Berlin, au profit d'un pipeline sous-marin acheminant du gaz puis, à terme, de l’hydrogène vert entre Barcelone et Fos-sur-Mer. Un chantier complexe à la durée et au coût dissuasif.
Alors que les dirigeants des Vingt-Sept devaient se rencontrer pour décider d’une stratégie commune au sujet de la flambée des prix du gaz, Paris, Madrid et Lisbonne ont mis sur la table un projet de construction d’un tuyau sous-marin hydrogène et énergies renouvelables (éolien, solaire) reliant Barcelone à probablement Fos-sur-Mer. Un « corridor d'énergie verte pour l'hydrogène vert, mais qui pourrait servir de façon transitoire pour le gaz, dont le marché européen a besoin », a précisé le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. En parallèle, les trois pays ont convenu de finaliser des interconnexions gazières entre Portugal et Espagne,…
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