Ni la Russie ni l'Ukraine ne sont des marchés clés pour les armateurs de porte-conteneurs. La situation ne devrait donc ni perturber les taux de fret ni compromettre la demande. En revanche, l’explosion des prix des carburants maritimes devient un problème. En plus des taux de fret toujours élevés, les chargeurs vont devoir compter avec des surcharges conséquentes si les armateurs se mettent à multiplier les BAF.
L’or noir s’enflamme, à 140 $. Le VLSFO, carburant marin le plus vendu, se consume à plus de 1 000 $. La tonne de blé grille à près de 400 €. L’épi de maïs se brûle au contact des 360 €/t. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a mis les marchés sens dessus dessous. La boîte en acier, elle, reste hermétique aux soubresauts du monde. L'indice de fret conteneurisé de Shanghai (SCFI) poursuit tranquillement sa lente décrue, amorcée bien avant les tensions géopolitiques, et s’établissait le 4 mars à 4…
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