Comme nous vous l’annoncions dès hier sur franceroutes.fr, l’unité syndicale a décidé de faire de nouvelles propositions de revalorisations syndicales aux fédérations patronales « dans un esprit d’ouverture ». Elle l’a fait savoir par courrier au secrétaire d’Etat aux transports, Alain Vidalies, à qui elle demande une réouverture des négociations stoppées début février.
Alors que les syndicats réclamaient jusqu'à présent un taux horaire minimum de 10 euros bruts à l'embauche, ils proposent désormais en moyenne (du plus bas au plus haut coefficient) 9,97 euros. 9,82 euros pour le plus bas coefficient.
Voici dans le détail les revalorisations salariales demandées par les syndicats :
110M à 120M : 9,82 euros
128M : 9,92 euros
138M : 9,93 euros
150M : 10,21 euros
soit une moyenne de 9,97 euros
Dans ses dernières propositions, transmises dans un projet d’accord le 4 mars aux syndicats, l'Union des Fédérations de Transport (UFT) se disait prête à accorder une revalorisation portant les plus bas coefficients à 9,62 euros, soit un centime de plus que le Smic, et le plus haut à 9,89 euros.
Les syndicats demandent de nouveau l’augmentation des frais de déplacement de 2% en linéaire, la mise en place d’un 13e mois conventionnel, le passage de ma carence maladie de 5 à 3 jours et l’ouverture du chantier de la réforme de la protection sociale.
Dans la lettre adressée à Alain Vidalies, les syndicats lui demandent de prier le président de la commission mixte paritaire de programmer un réunion afin que la partie patronale apporte une réponse à leurs contre-propositions. Reste à savoir comment va réagir la FNTR ? L'OTRE s'est dit prête à relancer les négociations.
L’unité syndicale nous a fait savoir enfin qu’elle maintenait son mouvement qui devrait débuter, selon nos informations, lundi matin bien qu’annoncé dimanche soir, 22 heures.