Revivons les ultimes préparations avant les 24 H Camions

Pare brise impeccable, ce n'est pas pour la vue mais être vu et bien vu, une place pour le concours du plus beau TGX est en jeu, 

Crédit photo Christophe Barette
L’avantage d’arriver le vendredi sur le circuit Bugatti au Mans, la veille de l’ouverture au public des 24 Heures Camions, c’est de voir les derniers véhicules arriver, de profiter des essais sur la piste, du calme avant la furia. avant que plus de 80 000 spectateurs ne débarquent, avant que les sonos et les camions ne crachent du gros son...

Le vendredi c’est, pour les équipes du circuit, de l'organisation et des professionnels exposant, la dernière ligne droite pour installer la signalétique à l’intérieur de l’enceinte ou terminer le montage d’espaces loués pour le week-end.

Plus de 80 280 visiteurs  pour l'édition 2023 des 24 H Camions, pas question de se perdre dans les allées du circuit. Les paddocks sont à gauche, en face c'est le tunnel pour se rendre vers l'espace consacré à l'Amérique. 
Crédit photo : Christophe Barette

Pendant notre déambulation, sur un stand constructeur, nous assistons à un autre type de réglage. « Mais pourquoi toutes les questions sérieuses sont regroupées au début du quiz », demande une responsable au micro à son équipe d’animation, en train de répéter son show dans la perspective des deux jours à venir. Bah oui, pourquoi ? Le jeu, c’est comme un moteur, ça doit être bien huilé.

Le couvre-châssis et la potence en bois exotique de ce TGX se refont une beauté grâce à la cire d'abeille.
Crédit photo : Christophe Barette

Plus loin, les finalistes du plus beau camion MAN TGX de France font briller les cabines, et même lustrer le couvre-châssis en bois exotique sur celui des transports Meyer. Manque de chance, en fin d’après-midi, le temps va changer, le soleil va laisser place à une petite averse qui anéantira les heures de nettoyage... Dégoutés, les routiers ne jettent cependant pas l’éponge, elle attendra dans un seau à l’intérieur le retour de l’astre lumineux.

Dans les allées ou les barnums en construction, certains ne perdent pas le nord, ouvrant déjà une bouteille. Le temps d’un échange autour des camions, nous traversons le village et partons pour un autre spectacle à ne pas manquer, et pour celui-ci, nous ne serons pas seuls.

Nous quittons le circuit pour nous rendre à la station de lavage au rond-point de Beauséjour. Sur la route, c’est une douce folie qui nous accompagne, le public est massé sur le bas-côté, téléphone en mode photo ou vidéo activité. Trompes Hadley ou TGV, le bruit des klaxons s’échappe des belles mécaniques, pour le plaisir des spectateurs.

Après un long voyage, Aurélien nettoie la semi qui va servir de podium dans le village américain.
Crédit photo : Christophe Barette

À la station de lavage, les camions font la queue. Plongée ou contre-plongée, les photographes amateurs eux, shootent dans tous les sens pendant cette séance de nettoyage.

Américains, anciens ou décorés, c’est un défilé ouvert à tous qui se déroule sous nos yeux.

Après le lavage, la touche finale pour réinscrire la marque du pneu, avant le passage de la cire.
Crédit photo : Christophe Barette

Pas de temps à perdre pour les chauffeurs, après le bain moussant, ils doivent s’enregistrer pour le truck show et rejoindre leur emplacement.

La soirée ne fait que débuter, et les festivités peuvent enfin commencer.

Retrouvez le compte-rendu complet des 24 H Camions dans le France Routes n°500 (novembre 2023), qui sera disponible à partir du jeudi 26 octobre. Pour vous abonner. c'est ici !

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