Volvo Group, la maison-mère de Volvo Trucks et Renault Trucks, a publié fin février ses résultats annuels pour l'année 2021. Sa division camions qui regroupe Volvo Trucks, Renault Trucks et Mack a réalisé un exercice solide malgré d'importantes perturbations de la chaîne d'approvisionnement liées aux pénuries de semi-conducteurs et d'autres composants. Celles-ci ont entrainé des arrêts de production dans les usines.
En 2021, les ventes nettes de ces trois constructeurs ont augmenté de 11 % par rapport à 2020 pour atteindre 230 881 millions de SEK soit environ 21,7 milliards d'euros. Corrigé des mouvements de change et de la cession d'UD Trucks en avril, le chiffre d'affaires net de la division camions de Volvo Group a ainsi augmenté de 27 % sur un an.
Plus de 198 000 camions produits
Toutes marques confondues, ce sont ainsi 198 464 véhicules qui ont été livrés dans le monde l'an dernier, soit une hausse de 31 % par rapport à 2020 (151 383 véhicules). Il s'agit essentiellement de camions lourds de plus de 16 tonnes qui comptent pour 84,3 % des livraisons (167 290 véhicules). L'Europe demeure le premier marché de Volvo Group avec 98 600 camions livrés, suivie de l'Amérique du Nord (47 613) et de l'Amérique du Sud (28 609).
Dans le détail, Volvo Trucks arrive en tête des ventes avec 122 525 camions livrés, devant Renault Trucks (51 460 unités) et Mack (23 631 unités). Les ventes du constructeur suédois, français et américains ont respectivement progressé de 30,5 %, 25,1 % et 43,9 % sur une année. La part de marché de Volvo Trucks progresse légèrement en Europe passant de 16,3 % à 16,5 %, celle de Renault Trucks se maintient à 8,8 %.
Quant aux prises de commandes nettes, elles ont augmenté de 34 % à 257 856 camions. À noter que celles-ci progressent dans toutes les régions sauf en Asie, où elles sont restées au même niveau qu'en 2020. Sur la plupart des marchés, la demande des clients était forte à la fois pour renouveler ou accroître les flottes existantes. Volvo Trucks, Renault Trucks et Mack ont toutefois adopté à partir du second semestre une approche restrictive dans l'échelonnement des commandes en production, notamment du fait de l'allongement significatif des délais de livraison.
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