Bien plus qu'un métier, la conduite est une passion pour Jean-Yves, moniteur d'auto-école de formation. Le gout du risque et de la difficulté lui ont permis ensuite de trouver sa place dans le transport de matières dangereuses, le plus souvent d'hydrocarbures, et de gaz plus occasionnellement. C’est la complexité qui l’attire : « Cette activité me demande encore plus de concentration, de souplesse et de rigueur dans ma conduite au quotidien, estime Jean-Yves. En cas d’imprudence ou d’inattention, les conséquences d’un accident peuvent très vite être dramatiques. »
Le gout du défi
Le conducteur, au volant de son Renault T460, sait donc se montrer rigoureux, prudent et attentionné. Des qualités suffisantes pour arriver en finale ? En tout cas, le Breton fait preuve de persévérance : il participe au concours pour la seconde fois. « J'ai vécu l’expérience du challenge l’année dernière, j’étais arrivé dans le milieu du classement. C’est par gout du défi que je retente l’aventure cette année. » Un combattant dans l’âme, qui espère faire mieux et atteindre le Top5. A l'issue de la cinquième semaine, Jean-Yves était 10e, dans le peloton des onze candidats susceptibles de parvenir en demi-finale. « Ce challenge reste avant tout un défi personnel. Au-delà de mon travail, je suis en quête du meilleur de moi-même, de progrès, je cherche à faire le mieux possible. »
Expérience
Jean-Yves se sert de son expérience de la conduite pour progresser : « Ma formation de moniteur auto-école est un véritable atout, cela m’aide à maîtriser ma consommation. J'ai développé une certaine philosophie, de la patience et des réflexes en béton. Idem pour la vigilance, au volant je reste constamment à l’affût, je surveille la circulation et me tiens prêt à réagir à tout événement. » Des qualités dont il se sert durant ce challenge, avec l'objectif constant de maîtriser sa consommation.
« Il n’y a pas de secret, l’excès de zèle peut amener à faire trop d’erreurs qui pourraient être pénalisantes. Je vis ce challenge comme quelque chose d’enrichissant, cela ne me stresse ni dans mon travail ni dans ma conduite, je dirais que mon seul stress dans cette aventure est de toujours avoir envie de faire mieux… »
Jean-Yves reste en alerte. Son sens de l'anticipation et son professionnalisme lui permettront-ils d'atteindre son objectif ? « Je suis réservé, timide. Mes collègues ne sont même pas au courant que je participe à ce challenge ». Son manager, en revanche, l'a soutenu dans sa candidature lors de ces deux participations. « Si je finis dans le Top 5 je le ferai savoir haut et fort ! »
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