Après 5 ans à la tête de Voies navigables de France (VNF), Alain Gest a quitté ses fonctions le 6 décembre 2013. Il fait le point des perspectives pour le fluvial en France. Le financement reste un problème avivé par la suspension de l'écotaxe.
L'Officiel des transporteurs : Après un quinquennat à la tête de VNF, quel bilan tirez-vous ?Alain Gest : "Je suis satisfait de la mise en place du statut d’EPA (établissement public administratif) pour VNF depuis le 1er janvier 2013. Quand je suis arrivé en 2009, j’ai trouvé une organisation plutôt particulière datant de la création en 1991. VNF comptait environ 400 personnes de droit privé et 4 000 agents de l’État, mis à disposition de l’EPIC (établissement public industriel et commercial), le statut d’alors. Ils n’étaient donc pas placés sous l’autorité hiérarchique du directeur général. Ce fonctionnement était très préjudiciable pour la maison mais nous y avons remédié.
C’était une période extrêmement dense, à la fois en terme d’organisation et de projets. Nous avons lancé notamment un partenariat public-privé pour réaliser 29 barrages sur la Meuse d’ici 2020, le projet de mise à grand gabarit de la Seine amont et avons eu à conduire…
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