Le secteur transport et logistique apparaît comme une filière en mutation permanente, bousculée par les différentes normes – environnementales, sociales, fiscales – mais aussi par des besoins qui émergent. Le salon Solutrans, qui se tient du 16 au 20 novembre, présentera les dernières nouveautés technologiques et numériques du secteur, mais aussi les nouvelles organisations, les enjeux inédits. Et cette période en particulier apparaît cruciale, alors que la crise sanitaire a accéléré les mouvements de transition, numériques comme énergétiques.
De nouvelles organisations se distinguent, avec l’essor de l’e-commerce ou la mise en avant des circuits courts. La digitalisation a été boostée, notamment les lettres de voiture électroniques, pour respecter la distanciation physique. Dans les entrepôts, l’automatisation et la robotisation se sont amplifiées. Et, face à la nécessité d’assurer la chaîne logistique pour les biens essentiels, les technologies se sont multipliées sur les différents maillons, du chargeur jusqu’au destinataire final.
Or, répondre à ces mutations semble difficile dans le contexte actuel, peu propice aux investissements entre l’inflation et les pénuries de puces électroniques ou de matières premières. La filière, qui représente 10 % de la richesse nationale, est en première ligne dans les approvisionnements du territoire. Selon le dernier baromètre Upply, la marge des transporteurs s’est détériorée de 3,4 % sur les douze derniers mois. Accompagner les entreprises de transport et logistique à inclure les innovations technologiques, numériques et énergétiques s’avère indispensable pour qu’elles restent compétitives et qu’elles puissent répondre à la relance économique.