L’Officiel des transporteurs : Quels vont être les prochaines applications industrielles de la blockchain dans le transport routier et la logistique ?
Pierre Banzet : Il y a un triptyque entre les IoT, la blockchain et l’intelligence artificielle (IA). En effet, la chaîne de blocs ne peut rien faire seule. De plus en plus de capteurs vont générer des données certifiées qui serviront de preuves et seront exploitées par des moteurs d’IA afin de les enrichir et les partager dans des écosystèmes.
L'O.T. : Quel sera le paysage des acteurs de la blockchain ?
P. B. : De nombreuses chaînes de blocs vont émerger au sein de micro-communautés ou de macro-communautés. Nous assisterons à une très forte concentration des acteurs de la blockchain qui sauront communiquer entre eux. Les technologies phares qui émergent sont R3 de Ripple dans le monde bancaire (plus de 10 000 banques et acteurs financiers) pour opérer les échanges de devises en quelques secondes. Il y a les blockchains et les cryptomonnaies Bitcoin, Ethereum et Tezos. Enfin, citons la technologie Open Source HyperLedger lancée en 2015 par la fondation Linux.
L'O.T. : Quelles applications les acteurs de la blockchain vont-ils industrialiser ?
P. B. : La traçabilité, la gestion de preuve, la gestion des secrets avec des notions d’anonymisation, de lutte contre la contrefaçon. Les cas d’usage sont identifiés. Reste à aller au bout des POC [preuves de concept].
> Lire l'intégralité de l'entretien (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n° 2089 du 16 novembre 2021.
