Courir prépare le développement à l’international de son e-commerce

Chez Courir, un tiers des ventes Internet de décembre ont été effectuées en magasin.

Crédit photo Courir
Etape par étape, l’enseigne française Courir prépare le développement à l’international de son e-commerce, jusqu’alors limité à l’Hexagone, depuis son entrepôt de Châteauroux.  

En 2016, le chiffre d’affaires e-commerce de Courir a doublé. Le site Internet est ainsi devenu le plus grand magasin du spécialiste français de la "sneaker" (baskets de mode), alors même qu’il ne s’opère pour l’instant que dans l’Hexagone. "Il a été axé dès son lancement, en décembre 2014, sur le cross canal, explique Julie Karsenti, directrice marketing et e-commerce de Courir. Nous avons toujours proposé le « click and collect », avec retrait gratuit en magasin (35 % des commandes Internet), comme pour les retours effectués sur le point de vente."

Une ou deux tablettes en magasin

En septembre dernier, l’enseigne a voulu aller plus loin en proposant la commande web également en magasin : le client vient sur le point de vente, ne trouve pas sa pointure ou sa couleur, mais peut avec l’aide du vendeur faire une commande dans les mêmes conditions que chez lui.

Depuis novembre, les magasins disposent même d’une ou deux tablettes pour opérer ce service. "Cela nous permettra dans les prochaines années d’étendre notre gamme, sans prendre de place sur l’espace de vente", détaille Julie Karsenti. Le succès de ce service a surpris la directrice e-commerce, avec un tiers des ventes Internet de décembre effectuées en magasin.

"Même si la période était particulière (les fêtes de fin d’année), avec de plus un intéressement des vendeurs à proposer cette offre pour qu’ils ne vivent pas le web comme un concurrent du magasin, on peut néanmoins dire que cela répond à une demande certaine de nos clients."

Un seul entrepôt, à Châteauroux  

Qu’il s’agisse de l’approvisionnement des magasins, pour les ventes sur place ou pour les commandes web faites dans le point de vente, du click and collect, de la livraison au domicile, ou encore de l’acheminement jusqu’aux points de relais que l’enseigne mettra en place dans les prochaines semaines avec Mondial Relay, tout est traité depuis un seul entrepôt, situé à Châteauroux (36).

"Nous avons externalisé notre logistique, auprès du prestataire ID Logistics, détaille Julie Karsenti. Le stockage physique des produits destinés aux magasins ou au canal e-commerce, est commun, alors qu’informatiquement, ils sont séparés pour protéger le stock du web."

Seule la préparation de commandes est traitée sur deux zones différentes pour gérer des formats différents, au détail ou sur palette.

La "e-reservation", possible bientôt

"Nous allons faire évoluer cette logistique, avec bientôt la possibilité pour nos clients de faire une « e-reservation » : il s’agira dans ce cas de prendre sur le stock du magasin, pour une commande effectuée sur le web et retirée sur le point de vente", décrit Julie Karsenti.

Une fois ces différentes nouveautés rodées, l’enseigne prépare l’internationalisation de son e-commerce, avec de nouveaux prestataires de livraison, comme Colissimo pour ce qui concerne l’Europe, et Global-e pour le reste du monde. "Avec ce dernier, nous acheminerons les commandes jusqu’à Roissy, d’où le prestataire s’occupera de la livraison dans le monde entier."

En bref

En 2000, les enseignes Courir et Go Sport fusionnent, pour devenir le groupe Go Sport.

Courir dispose de plus de 200 magasins en France.

Le volume d’affaires de la marque au 31 décembre 2016 était de 273 millions d’euros (le chiffre d’affaires n’est pas communiqué).

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