"15 des 50 milliards d’euros du plan d’investissement public seront investis pour la compétence : la formation est la clé de la réduction du chômage. Il faut pouvoir permettre à chacun et à chacune de se reconvertir vers les métiers d’avenir et les secteurs en développement". C’est sur cet extrait du programme d'Emmanuel Macron que les associations Afilog et TLF se sont appuyées pour écrire une lettre ouverte au candidat, durant l’entre deux-tour de l’élection présidentielle.
Favoriser les formations en alternance
Elles y rappellent ainsi que "près de 11% des employés français travaillent dans la logistique" et que "malgré (leurs) difficultés de recrutement, la création d’emplois y est dynamique, portée par le développement du e-commerce et des échanges". D’importants budgets sont consacrés par les entreprises du secteur en faveur de la formation, mais Afilog et TLF attendent du nouveau gouvernement la mise en place d’un certain nombre de dispositifs. Elles citent notamment la nécessité de faire connaître au plus tôt dans les programmes scolaires "la gestion des flux de matières et d’informations", mais aussi de favoriser les formations logistiques en alternance, avant-Bac / Bac / après-Bac, celles destinées aux jeunes sans qualification professionnelle, ainsi que "celles liées aux reconversions professionnelles, notamment à travers les POE (préparation opérationnelle à l’emploi individuel)."
Dans la continuité de France Logistique 2025
Le texte aborde également les attentes des start-up de la logistique en matière d'aide au recrutement, avant de conclure : "Nos propositions s’inscrivent pleinement dans le plan d’action gouvernemental "France Logistique 2025", qui place le capital humain au cœur de notre développement durable et continu. Puissions-nous les faire vivre et les déployer plus encore dans le cadre du futur programme d’action en faveur des compétences proposé par Emmanuel Macron. Tel est le vœu de nos entreprises".