"Déni de démocratie". "Manque de respect". Montée d’une "forme de répression contre des militants et syndicaux", dénonce la Fédération nationale Ports et Docks dans un communiqué parvenu aux rédactions le 17 mars en fin de journée.
Le champ lexical emprunte à la ritournelle. Elle s’est répétée autant de fois qu’ont été annoncées les huit journées d’actions intersyndicales : "l’amplification de la lutte jusqu’au retrait du projet de réforme des retraites", est-il aligné.
Depuis le début de la mobilisation, les dockers et les portuaires défendent un départ non négociable à 60 ans et 55 ans pour les métiers pénibles avec 37,5 ans de cotisations.
Entre mobilisation, colère et tour de force. L’opposition à la réforme des retraites du gouvernement d’Élisabeth Borne, projet névralgique du deuxième quinquennat du président Emmanuel Macron, s’est transformée en une colère démocratique depuis que l’exécutif a opté pour le tour de force en dégainant l’article 49-3 de la Constitution, qui permet une adoption du texte sans vote, pour ne pas risquer, au scrutin, le rejet par les députés du texte issu des négociations au sein de la commission mixte paritaire.
Un nouvel appel. Alors que les dockers et les portuaires viennent de tenir le siège des ports pendant trois jours la semaine dernière – un mouvement suivi "très largement" selon leurs déclarations –, un nouvel appel à l’arrêt du travail a été lancé pour les mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 mars dont une opération "port mort" le mercredi 22 mars.
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