L'Opérateur Ferroviaire de Proximité (OFP) Ferrivia pourrait obtenir son propre certificat de sécurité d'ici la fin de l'année 2016. Cette société deviendra alors autonome un peu moins de deux ans après l'acheminement de ses premiers trains.
L'OFP Ferrivia illustre bien les difficultés que doivent surmonter les opérateurs ferroviaires de proximité pour avoir accès aux ressources. Quand ce ne sont pas l'obtention des précieux sillons ou des problèmes d'accessibilité au réseau par suite de travaux, c'est également la mise à disposition de nouveaux moyens de traction qui peut contribuer à retarder, voire à suspendre la réalisation des contrats signés. À cela s'ajoute aussi la baisse des prix du carburant qui favorise incontestablement la route.Ferrivia n'a, dans ces conditions, pas été en mesure de débuter l'acheminement de ses premiers trains de granulats entre Courzieux et la région lyonnaise en mars 2016. Pourtant, ce contrat portant sur des volumes de 35 000 tonnes par an avait été le premier contrat signé par ce nouvel entrant en 2015.
Deux trafics socles
Ce démarrage avorté n'a pas, pour autant, annihilé toute perspective de développement pour la société. Elle a réussi à…
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