Le nouveau Pdg de Ceva Logistics évoque le plan stratégique de l'entreprise, qui doit être finalisé en mai 2014. Objectif : mettre en place une organisation plus matricielle par zones géographiques, mais aussi par activités.
Logistiques Magazine : Depuis le 2 janvier 2014, vous avez pris les rênes de Ceva Logistics. Quel diagnostic faites-vous de cette entreprise que la presse dit "convalescente" ?Xavier Urbain : Ceva est une affaire très mondiale, présente sur les cinq continents (1). De par cette assise planétaire, le groupe est plus proche des trois gros opérateurs germaniques (Kuehne + Nagel, DHL, Schenker) que des Français Geodis ou Dentressangle. Nous opérons sur quatre métiers (aérien, maritime, route, contract logistics). En logistique contractuelle, nous sommes au deuxième rang mondial, avec un chiffre d’affaires de près de 4 milliards d’euros. À titre de comparaison, on est trois fois plus gros que Schenker et très loin derrière DHL, qui réalise un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros. Contrairement à ce qui s’écrit, Ceva a toujours été une affaire très profitable. On a gagné 214 millions d’euros en 2013 en EBITDA. En fait, le problème vient d’une dette qui générait…
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