La faible croissance des échanges mondiaux en 2016 a compliqué les affaires du groupe Clasquin. Le chiffre d'affaires est sensiblement stable à 235 M€, tandis que la marge brute augmente de 3,4% à 57,5 M€. Mais le résultat opérationnel courant a chuté de 22,4% à 5,2 M€ et le résultat net part du groupe plongé de 35% à 2,2 M€.
Développement du réseau
La PME lyonnaise spécialiste de la commission de transport aérien et maritime a subi une augmentation de 6,4% des charges opérationnelles qui a pesé sur les comptes. Mais elle se veut rassurante, estimant avoir engagé des dépenses porteuses d'avenir dans plusieurs domaines : le renforcement et le renouvellement de l'équipe de management, le développement du réseau, la croissance externe ou encore la restructuration des filiales allemandes et australiennes.
En 2016, l'entreprise a notamment ouvert ses propres structures à Bangalore, au Chili (Santiago) et au Portugal (Lisbonne et Porto). En matière de croissance externe, le groupe a racheté une petite activité douane à New York, qui réalise une marge commerciale brute d'environ 400 000 €. En France, Clasquin a par ailleurs acquis en mai 2016 la société Art Shipping, spécialisée dans l'organisation du transport d'œuvres d'art. Cette entreprise basée à Paris réalise une marge commerciale brute d'environ 0,7 M€.
L'aérien et le maritime à la peine
Si ces coûts expliquent en partie la baisse des résultats, il n'en reste pas moins que l'année a été difficile sur les métiers traditionnels du groupe : la commission de transport aérien et maritime.
En aérien, le tonnage progresse de 56% à 53 402 tonnes et le nombre d'opérations de 3,2% à 72 820. Mais la marge brute décline de 3,5% pour s'établit à 18,4 M€, malgré un redressement au 4è trimestre (+6,8%).
De même, dans le maritime, les volumes augmentent : le nombre de conteneurs traités par Clasquin bondit de 17,3% à 144 147 et le nombre d'opérations affiche une hausse de 1,9% à 100 765. Mais là encore la marge brute régresse de 0,5%, à 27,7 M€.
Si Clasquin enregistre une hausse globale de sa marge brute, il le doit essentiellement à son activité Ro-Ro qui progresse de 43,4% à 6,7 M€. Un bond imputable à l'acquisition de la société LCI Clasquin en avril 2015. Hors effet périmètre, la hausse se limité à 8,1%.
Enfin, la filiale du groupe spécialisée dans l'édition de logiciels, Log System, génère une marge brute stable, à 2,5 M€.
