La question est simple : "La logistique urbaine, où en êtes-vous ?" Comprendre comment les collectivités locales améliorent et facilitent la circulation des marchandises en ville. Tel est l’objet de l’enquête de l’Aslog, menée au premier trimestre, mais toujours ouverte aux volontaires.
Une cinquantaine d’acteurs publics (chefs de service logistique urbaine, directeurs de transport, chefs de projets déplacements, chargés de mission mobilité…), affectés aussi bien en mairies ou en métropoles qu’auprès de syndicats mixtes de transport en commun, ont répondu au questionnaire envoyé à l’ensemble du territoire. Le sondage révèle une attente de partage d’expériences bien que de nombreuses initiatives soient déjà mises en œuvre.
Les villes, peu impliquées dans une démarche collaborative
Premier enseignement : les villes restent encore assez peu impliquées dans l’organisation d’une livraison urbaine. La plupart dispose d’un service de mobilité urbaine (74 %) mais plutôt orienté vers les personnes et ne participe que pour 20 % à une démarche collaborative inter-agglomération en faveur de la logistique urbaine, 7 % en ont une en projet. Seulement 9 % des villes interrogées ont adopté une charte destinée à mettre en œuvre les bonnes pratiques de la logistique urbaine, mais 16 sur les 52 ont indiqué qu’elles envisageaient d’en élaborer une.
Un deuxième enseignement concerne les difficultés d’acheminement des flux urbains entrants. Les agglomérations interrogées citent les stationnements illicites comme premier obstacle dans la livraison en ville. Parmi les autres causes invoquées, "la multiplicité des réglementations locales" ou encore "les difficultés rencontrées par les chauffeurs livreurs qui peuvent avoir des effets néfastes sur la performance économique". (...)