Les commissionnaires de transport gagneront-ils demain leur vie en vendant du kilo de fret ou des données ? À l'heure de la digitalisation croissante de la supply chain, certains s'interrogent déjà sur leur futur modèle économique et les innovations nécessaires.
La vie du commissionnaire de transport aérien ou maritime semble pour l'instant relativement à l'abri des secousses violentes de la digitalisation.Méfiance, a pourtant prévenu Philippe-Pierre Dornier, professeur à l'Essec, lors d'une table ronde organisée par TLF Overseas le 28 juin à l'issue de son assemblée générale sur le thème : "Révolution digitale et supply chain internationale". Car selon lui, les nouveaux acteurs de cette révolution digitale adorent précisément "s'implanter sur les métiers traditionnels d'intermédiation encore très réglementés".
Ne pas confondre innovation et amélioration
Pour l'instant, la véritable digitalisation de la supply chain en est aux prémices. "Chez nous, la démarche est véritablement poussée depuis fin 2015. Jusque-là, nous nous reposions sur une gestion très “manuelle”, c'est-à-dire sur les fax, mails, coups de téléphone et fichiers Excel", illustre Maroussia Remec, chef de projet…
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