La relocalisation industrielle : volonté politique versus réalité économique

Article réservé aux abonnés

Image

Jérôme Delabre, président de la FIM COsertec et Olivier Wajnsztok, directeur associé du cabinet de conseil Agile Buyers, lors d'une conférence au Midest 2016, au Parc des Expositions de Villepinte

Crédit photo © EL
La France a fait de la relocalisation industrielle une priorité nationale. Une mutation de cette géographie pourrait avoir un impact important sur la gestion de la supply chain. Pour autant, les cartes ne semblent pas se redessiner nettement aujourd’hui.
"Le sujet de la délocalisation ou de la relocalisation ne doit pas être abordé de façon idéologique mais sous l’angle économique", met en garde Jérôme Delabre, président de FIM Cosertec, qui réunit les métiers de la sous-traitance mécanicienne.
Peu d'objectifs d'achats tricolores
Alors qu’en France, les pouvoirs publics ont fait de la relocalisation une priorité, selon une étude annuelle réalisée par l’agence de conseil Agile Buyers, "seuls 16 % des acheteurs des entreprises hexagonales avaient l'intention de se fournir dans l’Hexagone en 2016", détaille Olivier Wajnsztok, directeur associé de ce cabinet de conseil, spécialisé dans les Achats.
"Les secteurs industriels sont d’ailleurs les moins enclins à le faire : les professionnels de la mécanique, de la métallurgie et de l'électronique étaient moins de 10 % à avoir des objectifs d'achats tricolores, invoquant des questions d’indisponibilité et de coût", poursuit Olivier Wajnsztok.…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Supply-chain

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15