Economie circulaire : la logistique doit entrer dans la boucle

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Une boucle de vapeur est en projet sur Piicto. Destinée à alimenter les industriels de la zone, elle sera générée par EveRé, exploitant de l’incinérateur de la métropole (notre photo).

Crédit photo © Nathalie Bureau du Colombier
Quels gains les logisticiens peuvent-ils escompter du passage de l’économie linéaire traditionnelle à l’économie circulaire ? Gestion des DEEE, reverse supply chain dans l’industrie, le BTP… La logistique s’invite dans la boucle pour optimiser les process.
Vapeur, ferrailles, CO2, boues, gisements de froid… Tout se vend, se transporte et se stocke. Véritable laboratoire à ciel ouvert de l’économie circulaire, la plate-forme Piicto (*) lancée en 2014 à Fos a vu éclore des initiatives permettant par exemple de supprimer l’acheminement de matières premières. L’industrie devient à son tour locavore.
L’acide chlorhydrique, à 33 % produit par Kem One, est depuis quelques mois acheté par les usines chimiques voisines de LyondellBasell et Ascométal.
"Les quantités d’acide sont significatives. Plusieurs centaines de tonnes par an sont échangées. Jusque-là, les approvisionnements s’effectuaient sur des distances de 300 à 1 000 km. Pour alimenter les industriels, Kem One a construit un nouveau bac de stockage pour sécuriser son marché aval. Nous ne sommes pas en flux tendus et le réseau de distribution peut être considéré comme un espace de stockage", explique Nicolas Mat, chef de projets…
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