En 2017, 20 % des véhicules de Monoprix rouleront au GNV

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L’enseigne Monoprix est en passe de tripler le nombre de ses camions roulant au GNV en Ile-de-France.

Crédit photo Monoprix
L’enseigne Monoprix est en passe de tripler le nombre de ses camions roulant au GNV en Ile-de-France. En 2016, elle annonçait déjà 14 véhicules de ce type à Nancy. Vont suivre, les villes de Nantes et Grenoble dans les mois qui viennent.

Après neuf années à tester le ferroviaire en Ile-de-France pour acheminer ses produits du pôle logistique de Sénart jusqu’à la plate-forme d’éclatement de Bercy, Monoprix y renonce pour le GNV.

Au total, qu’il s’agisse des flux entre ces deux points logistiques ou pour les livraisons en magasins, 72 véhicules de l’enseigne circuleront au GNV, dont la moitié au bio-GNV (issu de la méthanisation des déchets). " Le mode ferroviaire était une bonne solution il y a 10 ans pour réduire notre impact environnemental - reconnaît Jean-Pierre Devilliers, directeur général de Samada, la filiale logistique de Monoprix qui s’occupe également des magasins Naturalia. Mais aujourd’hui le GNV permet de réduire de 41 % les émissions de CO2 par rapport au ferroviaire, tout en nous offrant un schéma opérationnel plus souple et plus réactif en cas de défaillance".

Cette réduction des émissions polluantes, estimée par un cabinet indépendant (Jonction) est permise notamment parce que les locomotives qui étaient jusqu’alors utilisées pour les 17 à 22 wagons de marchandises quotidiens, fonctionnaient au Diesel et étaient vieillissantes.

Bientôt Nancy, Nantes et Grenoble

L’Île-de-France n’est pas la seule zone géographique à bénéficier de ce changement de flotte. En 2016, 14 véhicules GNV ont été mis en circulation autour de Nancy, pour les livraisons des magasins Monoprix et Naturalia de tout le Grand Est, équipés, de plus, de groupes frigorifiques cryogéniques, moins polluants et moins sonores. Dans le courant de l’année, deux autres feront leur apparition vers Nantes, et d’ici la fin de 2017, ce sera au tour de Grenoble.

Avant 2018, la flotte de véhicules GNV du groupe devrait représenter 20 % de son parc, soit une centaine de véhicules sur les 500 aujourd’hui en circulation. "Nous ne pouvons pas aller plus vite, car il faut laisser le temps aux infrastructures d’approvisionnement de se mettre en place sur l’ensemble du territoire, explique Jean-Pierre Devilliers. Le temps de construction est par ailleurs un peu plus long que pour les autres véhicules, et le surcoût à l’acquisition est également à prendre en compte...".

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